En construction, il existe quelques termes que l’on doit maîtriser. En effet, afin d’éviter de faire n’importe quoi, on doit connaître les différents aspects des éléments indispensables. Si nous vous disons : « joints », à quoi pensez-vous ? La plupart répondront qu’il s’agit d’un élément pour lutter contre les fuites d’eau. Ces personnes auront raison, c’est bien dans la plomberie et la toiture que l’on retrouve souvent ce terme. Cependant, il peut aussi avoir une autre définition. Dans cette rubrique, vous allez découvrir tout sur cet autre aspect des joints.
Que sont les joints ?
Quand on effectue une construction, il arrive que l’on doive effectuer des coupures. En effet, parfois, pour que la structure soit parfaite, on a besoin de la découper en plusieurs parties. Bien évidemment, on ne peut pas laisser ces découpes telles qu’elles sont. Pour les camoufler, on a besoin des joints. Par définition, ces joints sont les coupures réalisées expressément sur des parties d’une construction. De cette manière, on peut s’assurer que chaque bloc sera autonome et pourra se déplacer.
Il est à noter qu’il existe différents types de joints catégorisés selon leurs propriétés et les matériaux utilisés. En général, on utilise du mortier pour les jointures de béton. Cependant, il est possible aussi d’utiliser d’autres matériaux comme du mastic, des bandes d’étanchéité ou du plastique tout simplement. Bien évidemment, on doit se munir de quelques outils pour appliquer ces joints. De nos jours, il existe plusieurs outils adaptés à chaque matériau. De ce fait, avant de faire des joints, vous devez trouver le bon appareil d’application.
Les différents types de joints existants
Il est à noter que dans cet article, on se focalisera sur les jointures sur le béton. Dans ce cas, on retrouve 4 types de joints. Tout d’abord, on retrouve les joints de dilatation. Comme son nom l’indique, il s’agit de joints spécialement conçus pour aider chaque bloc à mieux se développer. Il protège les blocs des fissures et des chocs qui sont surtout dus au changement de température. En effet, le béton peut se dilater quand il faut trop chaud ou trop froid. De ce fait, lorsqu’on va le couler, il faut prévoir un espacement pour la dilatation. C’est à ce moment-là que ce type de joint entre en jeu.
Par la suite, on retrouve aussi les joints de retrait. Dans certains cas, on aura besoin de retirer le béton. Afin d’éviter les fissures, on a besoin de ce type de joint. En général, on le place entre les joints de dilatation. Pour continuer, on peut rencontrer les joints de rupture. Ces derniers consistent à diviser les fondations. De cette manière, on s’assure que le dallage est bien réparti. Ainsi, on aura la garantie que l’édifice sera bien stable. Pour terminer, on ne peut pas oublier le joint de construction. Si on suspend pour un moment les travaux, il est nécessaire d’utiliser un joint de construction. Celui-ci permettra de base pour une construction future. En effet, on pourra y insérer des goujons par exemple.